Nicolas Despagne, dirigeant de la SCEA, est un entrepreneur héroïque défendant une conception naturelle de la viticulture et de la viniculture. Parler de héros aujourd’hui, à l’heure des blockbusters, évoque davantage les personnages des BD de Marvel que ceux des romans de Dumas. La technologie est passée par là en autorisant l’incroyable, le fantastique et le surréaliste. Elle a été mise au service d’un cinéma désormais capable de faire croire l’incroyable (l’homme araignée, l’homme de fer, le super homme, etc.) au consommateur berné, mais pas malheureux de l’être. Dès lors, faut-il le plaindre ? La réponse peut être positive lorsque la surenchère d’effets spéciaux prend le pas sur la profondeur du scénario, c’est abrutissant.
Il n’est guère difficile de faire une analogie avec le domaine du vin si l’on adopte la position de Nicolas Despagne. La technologie, qu’elle soit chimique ou mécanique, gagne sur la nature que l’homme a doucement accompagnée pendant des millénaires d’apprentissage transmis de génération en génération, alors qu’elle devrait être facilitatrice plutôt que falsificatrice. Un mot pour qualifier la quête de Nicolas : harmonie.
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Par Gérard Néraudau et le Pr. Thierry Verstraete